Malades et punis : Le Gouvernement choisit d’achever les salariés plutôt que de taxer les riches !
- SASD
- 5 août
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À partir de septembre, le délai de carence pour un arrêt maladie va passer à huit jours. Huit jours sans indemnités journalières. Huit jours de trou dans le budget d’un salarié déjà fragilisé par la maladie. Et pour quoi ? Pour « lutter contre les arrêts maladie abusifs », dit-on. Mais posons la vraie question : pourquoi les arrêts maladie se multiplient ?
Ce n’est pas un mystère : la pression patronale explose. Objectifs intenables, horaires éclatés, manque d’effectifs, absence de reconnaissance… Voilà la véritable fabrique à arrêts maladie. Au lieu de s’attaquer à la racine du problème — la dégradation des conditions de travail —, le gouvernement préfère punir les victimes.
User encore plus ceux qui sont déjà à bout
Allonger le délai de carence, c’est forcer les salariés à venir travailler malades. C’est augmenter les risques d’aggravation de leur état, d’accidents, de contagions, de burn-out. C’est tout simplement user encore plus vite ceux qui tiennent encore debout. Et pour les métiers pénibles ou à faible salaire, c’est un coup de grâce : comment vivre sans revenu pendant plus d’une semaine ?
Chercher l’argent… mais pas au bon endroit
On nous répète qu’il faut « faire des économies ». Mais pourquoi toujours sur le dos des travailleurs ? Pourquoi ne pas aller chercher l’argent là où il est : dans l’imposition des plus grosses fortunes, dans la lutte contre l’évasion fiscale, dans les profits records de multinationales qui ne connaissent pas la crise ? Le choix politique est clair : protéger les puissants, pressurer les autres.
Le SASD dit NON !
Nous refusons cette mesure injuste. Nous disons :
Non à la punition des malades.
Non à la casse sociale sous couvert de « responsabilité ».
Non à l’usure organisée des salariés.
Il est temps de mettre fin à cette préconisation dangereuse. Il est temps d’arrêter de tuer les salariés à l’ouvrage.
Reconnaître les salariés même malades
Être malade n’est pas une faute. C’est un fait de vie. Un salarié doit rester digne, reconnu et protégé, même lorsqu’il traverse un coup dur. Il doit rester un peu de décence pour celles et ceux qui font tourner ce pays.
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