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Les Actualités de SASD


💥 Un accident qui se produit alors que le salarié ne se trouve plus sous la subordination juridique de l'employeur constitue un accident du travail, si l'intéressé ou ses ayants droit établissent qu'il est survenu PAR LE FAIT du travail.


C’est ce qu’est récemment venu rappeler la 2ème chambre civile de la Cour de cassation (Cass. 2ème Civ. 7 avril 2022, pourvoi n°20-22.657) dans une affaire où le salarié d’une société avait mis fin à ses jours à son domicile.


🙅 Sa veuve avait établi une déclaration d'accident du travail que la CPAM avait pris en charge. Mais l’employeur a contesté cette prise en charge…


Pour ce dernier, le suicide d'un salarié en dehors de son temps et de son lieu de travail ne peut être pris en charge comme accident du travail qu'à la condition qu'il soit démontré l'existence d'un lien de causalité certain et exclusif entre l'acte du salarié et son activité professionnelle.


⚖️ La Haute Cour a estimé que le lien entre le travail et le suicide du salarié était bien démontré :


La réunion au cours de laquelle le salarié avait eu confirmation de la fermeture du site sur lequel il travaillait apparaissait comme un élément déclencheur du passage à l'acte compte tenu de sa proximité chronologique avec le suicide du salarié survenu le lendemain ;

Cette annonce était intervenue à l'issue d'un long processus de réunions pendant lequel le salarié était demeuré dans l'incertitude quant à son avenir professionnel, ce qui l'avait confronté à l'isolement et l'incompréhension ;

Les conditions de travail du salarié, contraint à de nombreux déplacements, s’étaient dégradées et il ne pouvait envisager la perspective d'une mutation dans une autre ville ;

D'un naturel discret mais extrêmement investi dans son activité professionnelle, le salarié n'avait pas fait part de ses intentions à qui que ce soit et n'avait au contraire rien laissé paraître de la détresse dans laquelle il se trouvait ;

Aucun élément ne permet de relier le passage à l'acte à l'environnement personnel.



Les réunions NAO s'enchainent mais il n'y a pas beaucoup d'avancement malgré les revendications des différentes organisations syndicales. On constate que les revendications

sont semblables mais que la direction n'est pas dans l'idée de vouloir lâcher quoi que ce soit ou simplement des miettes.


Nous constatons aussi la même réaction de la direction concernant les différents accords d'entreprise sur lequel nous discutons en ce moment.


Concernant l'accord sur le Télétravail, suite au refus des organisations syndicales de signer un accord dans les conditions actuelles que propose la direction.

D'ailleurs, on dirait que cet accord est définitivement enterré puisque nous n'avons plus de nouvelle. Pour cet accord, c'est le directeur du réseau qui est à l'origine de son blocage, celui considère que seul les directeurs régionaux peuvent faire du télétravail. Il doit avoir un trou de mémoire (cyber attaque , covid etc....) il devrait consulter rapidement la médecine du travail suite à la défaillance de sa mémoire.


Nous vous tiendrons au courant des avancés ou des blocages.



1) Suite à la hausse du smic les statut 1 .3 commencent a se faire rattraper,

Que compte faire la direction pour conserver l'écart entre les différents statuts .


2) Les navettes colis arrivent de plus en plus tard sur certains Po, ce qui fait partir les chauffeurs à des heures avoisinant midi . Que comptez vous faire ?


3) Les PO se plaignent de recevoir les courriers de plus en plus tard que comptez vous faire pour limiter les délais récurrents de livraison des courriers ?


4) Sur beaucoup de secteur Les IK intra UG et inter UG ne correspondent pas.

Quel est le procès pour régulariser ces anomalies et dans quel délai ?


5) Pourquoi il y a toujours autant de problèmes avec les compléments de salaires depuis le changement de mutuelle ? Que comptez vous faire pour pallier rapidement à ce problème.

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